
Consulting
HIKIKOMORI
Reprendre les commandes
.
Une application numérique sur smartphone
pour sortir de l’isolement volontaire
Deux partenaires :
Andromède Consulting et Microdoing
Engagés dans un processus innovant



Un programme pour reprendre le contrôle
Certaines expérimentations se sont approchées de la réussite, mais il a été difficile de déplacer les intervenants chez les Hikikomori. Une solution numérique basée sur une application installée sur un smartphone résout ce problème et peut même devenir un compagnon virtuel pour le jeune. Chaque défi réalisé apporte une récompense précise et leur accumulation permet d’atteindre le niveau supérieur.
1er Palier Réduction du stress
Campagne : Reconnexion
Chaque jour, l’application propose un défi à relever. Ce défi est facilement réalisable sur une durée de 5 à 10 minutes. Cette étape est bien maîtrisée par une pratique identique sur des groupes d’étudiants et en coaching individualisé par Andromède Consulting et Microdoing. Ce coaching est un neuro coaching avec des effets immédiats dans la reprise des communications interhémisphériques.
Certains défis activent la production de dopamine.
Les participants sont invités à relever au moins deux défis par semaine.
Durée : 1 mois.
2ème Palier:Constitution de petits groupes
Campagne : Fédération
Celle-ci doit permettre la communication avec d’autres jeunes Hikikomori, favoriser les échanges. Les défis (plus longs) sont centrés sur la communication et les limites physiques à repousser progressivement.
Durée : 1 mois.
3ème Palier: Changement de phase
Campagne : Transition
C’est l’étape du basculement et la plus ardue.
Le changement de phase est un processus qui provient soit d’un accident de la vie soit d’un bouleversement important (déménagement, nouvelles responsabilités...). Après un changement de phase, on ne « reconnaît » plus les personnes si on les a perdues de vue quelque temps. Le changement de phase est très difficile à provoquer, mais on peut jouer sur un passage en douceur par une familiarisation et une politique des petits pas. La phase visée étant : Empathique
Les défis de cette étape portent sur le relationnel, la collaboration et le besoin de l’autre pour réussir. Ces défis vont aussi repousser les limites physiques pour des excursions à l’extérieur du logement pour trouver des ressources afin de réussir les défis.
Durée : 1 mois.
4ème Palier: Consolidation et prise de contrôle
Campagne: Projection
C’est au cours de cette étape que l’on pourra dire si le programme est un succès pour le jeune. Elle doit permettre d’accompagner les prises d’initiatives et la mise en place d’un projet de vie réaliste et ouvert sur le monde extérieur.
Les défis de cette étape sont plus ouverts.
Durée : 1 mois.
Durée de l’accompagnement
Le programme est constitué de 4 campagnes d’un mois.
Pour être efficace, le programme va demander de réaliser au moins deux défis en moyenne par semaine. Certains défis peuvent être répétés de nombreuses fois, car ils apportent un réel bénéfice.
Les participants sont invités à noter les défis (de 0 à 5) et à ajouter des commentaires sur leur ressenti vis-à-vis du défi.
Pour améliorer le taux d’adhésion et le passage à l’action, plusieurs processus sont mis en œuvre : notifications, récompenses (boucliers), badges, classements… Il s’agit d’un mécanisme dit de « gammification » bien analysé dans la culture scientifique et utilisé dans les jeux en ligne.
Chaque jeune bénéficie d’un suivi individualisé et adapté, le dialogue via l’application permet des échanges réguliers. La déontologie qui s’applique aux secret des échanges est explicitée ci-après
Pour passer au palier suivant, il faut avoir atteint un score qui l’autorise.
Déontologie
Pour rappel, ce programme n’est pas un projet de recherche médicale. C’est un projet de type Coaching, avec des exercices fondés sur les recherches en neurosciences appliquées au management des personnes appelé neuro coaching.
Ce programme est sous-tendu par une déontologie éclairée de valeurs que les différents acteurs s’engagent à respecter :
L’inscription vaut pour le cycle complet des 4 campagnes.
Un jeune peut à tout instant décider de se retirer du programme, sans justifications.
Malgré tout, la famille sera sollicitée pour éclairer l’abandon.
Les données sont protégées et anonymées suivant un protocole RGPD qui sera communiqué aux participants.
Fiches de contact et de demande d’inscription
La demande est à réaliser par le (les) responsable(s) du jeune par courriel auprès de Noël LEMASSON : njlemasson@free.fr
L’adhésion du jeune est bien évidemment requise.
Les tarifs sont communiqués dans cet échange.
Éléments théoriques
Le constat
Le syndrome Hikikomori n’est connu en France que par quelques initiés. Il touche en réalité plus de jeunes qu’on ne le pense. Les différentes solutions proposées dans l’Hexagone reposent très souvent sur une prise en charge psychiatrique bien que les récentes recherches montrent que ce syndrome d’isolement volontaire et prolongé n’en relève pas.
Alors que l’on parle très facilement de à l’école et de burnout dans la vie professionnelle, il est étrange de constater que ce terme [le stress] est quasiment inexistant des études sur ce phénomène de retrait volontaire.
Un modèle pour comprendre
Le modèle de personnalités de la est utilisé depuis de très nombreuses années par la NASA, pour participer au recrutement d’équipages qui risquent d’évoluer dans des situations de stress intense.
Les travaux de recherche en neurosciences dans ce domaine, tant sur ses effets ravageurs sur le cerveau que sur la compréhension qu’apporte la Process Com dans les contextes de et sur le burnout, permettent de proposer un cadre d’analyse, et un protocole de suivi pour aider ces jeunes à reprendre le contrôle et à sortir progressivement de leur confinement volontaire.
Ce programme de prise en charge peut être présenté comme une version numérique inspirée de l’expérience du Minotaure à Milan.
Retour sur la Process Com
Dans cette typologie, il y a 6 profils de personnalités :
Par l’éducation et au cours des premiers stades de son développement, l’enfant acquière une base (par exemple Rêveur) puis va connaître d’autres niveaux (ou phases) comme Rebelle, Empathique… jusqu’à l’âge adulte il peut développer d’autres niveaux, mais certains jeunes peuvent rester sur un « immeuble » à deux étages. Les grands managers (les coaches) sont ceux qui possèdent tous les niveaux et sont capables d’y accéder aisément pour entrer en communication avec leurs interlocuteurs. En devenant « votre voisin de palier », ils peuvent établir une réelle communication.
Le stress dans ce modèle
Le stress n’a pas le même effet sur les différentes personnalités. Je ne retiendrais que celle du Rêveur ( ) :
Stress niveau 1 : Le rêveur devient passif, se replie sur lui-même (elle-même) et se coupe des autres. S’implique dans plusieurs projets et ne les mène pas à bien.
Stress de niveau 2 : Attends passivement. Devient transparent, disparaît physiquement.
Cette description n’a pas été écrite pour dépeindre les Hikikomori, mais est bien établie dans tous les ouvrages de Process Com. Ce qui est frappant, c’est que personne jusqu’ici ne l’ait relevé !
Pour communiquer efficacement
La Process Com nous apprend que pour communiquer avec la personnalité de type Rêveur, il faut :
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Respecter son rythme tranquille et efficace.
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Avoir des échanges brefs et directs
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Être précis sur ce qui est attendu de lui
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Accepter en le comprenant son besoin de solitude.
Le canal de communication est donc le canal directif.
Chaque type de personnalité est sous-tendu par une question existentielle : pour le Travaillomane : « Suis-je compétent ? ». Pour le rêveur : « Suis-je voulu ? »
Les besoins psychologiques reposent sur : Solitude, du temps et du calme, de l’espace. ?! Quelle belle façon de sublimer cette personnalité !
les effets du stress sur le cerveau
Le stress a souvent été accommodé « à toutes les sauces » par de non-spécialistes qui ne retiennent que « combattre ou fuir » ! Il existe en fait une 3e voie qui est plus dévastatrice, celle qui consiste à faire le dos rond et à attendre que le danger s’éloigne. Dans les situations de stress, le circuit de la punition se met en route automatiquement et lorsque ni la fuite, ni l’attaque ne sont possibles, un 2e circuit appelé SIA (système inhibiteur d’action) s’enclenche automatiquement. Pensez à un petit rongeur égaré au milieu d’un champ et sous la menace d’un rapace ! Sa survie repose sur l’absence de mouvement ! Il doit devenir invisible. Ce circuit est dévastateur pour l’organisme, s’il se reproduit souvent ou s’il perdure.
Le stress même léger affecte le fonctionnement du cerveau en rompant la communication du corps calleux. C’est l’organe qui permet aux deux hémisphères de se compléter pour réussir à résoudre des problèmes simples ou complexes. Le stress de niveau 1 passe souvent inaperçu, mais c’est lui qui fait que l’on est maladroit dans une conversation en n’ayant pas saisi tout le sens de ce qui est dit. Lorsque le stress s’installe plus durablement, la réflexion se réfugie dans l’hémisphère prépondérant et c’est lui qui arrête de communiquer avec l’autre côté. Cela devient dramatique si l’on sait qu’un hémisphère gère le détail (le déchiffrement des mots en lecture, le calcul, l’orthographe, la logique…) et l’autre le Global (le sens de la phrase, la vision en 3D, la synthèse, l’intuition, l’imagination…). Ne travailler qu’avec un seul côté de son cerveau conduit à l’échec et à l’accumulation d’erreurs.
Le circuit de la récompense
D’un point de vue des neurosciences, le circuit de la récompense est le seul qui permette une réelle motivation. Ce circuit est lié à une tendance naturelle de tout individu, à l’exploration. Le circuit de la récompense est constitué d’un ensemble de régions cérébrales qui nous poussent à rechercher des récompenses extrinsèques : de la nourriture sucrée, des séries télévisées, communiquer sur les réseaux sociaux… en fait, ce circuit est d’une grande sensibilité à la nouveauté et aux feed-back positifs : ainsi « la fourmi » serait à l’affût des petites récompenses à portée de main (une brindille, un grain de blé…) ; « La fourmi » dominée par son hémisphère du détail ; à l’opposé, « la Cigale » appliquerait ce principe à un niveau global en considérant toutes les activités auxquelles elle peut s’adonner : apprendre la guitare, sortir entre amis … en passant de l’une à l’autre sans approfondir.
Le 2e volet du circuit de la récompense s’active suivant deux facteurs propices à la motivation intrinsèque :
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Le sentiment de compétence
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Le sentiment d’autonomie
Le premier est sous l’influence de l’appartenance à un groupe. Si plusieurs proches s’intéressent à une même activité et que vous vous sentez un peu au-dessus, votre sentiment de compétence est élevé et votre motivation renforcée.
Le sentiment d’autonomie désigne la sensation d’avoir réellement choisi l’activité et la manière de la pratiquer.
La principale molécule du circuit de la récompense est la dopamine.
CONCLUSION
Le problème le plus délicat dans l’aide que l’on peut apporter aux jeunes réside dans la difficulté d’aller au plus près d’eux. L’intérêt d’une application sur téléphone, dédiée à ce syndrome constitue en soi une innovation et une méthode de coaching qui peut s’avérer comme puissant outil de changement. On connaît l’addiction de jeunes à leur téléphone. Une telle application numérique représente en quelque sorte "un cheval de Troie". C’est elle qui permet à chaque jeune d’avancer à son rythme, par des micro-actions sur un programme de sortie progressive de l’isolement volontaire.
