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DYSLEXIE
Trouver la voie royale

          La dyslexie n’est pas une maladie mais un trouble du fonctionnement de la vision lié à la mise en place d’une dominance oculaire inadaptée. Chacun des hémisphères du cerveau possède un rôle spécifique en lecture. Un pour le déchiffrage et un pour la compréhension.

Le déchiffrage doit se faire en premier, pour cela il est essentiel d’utiliser l’œil qui est connecté au bon hémisphère.

          Dès le plus jeune âge, nous mettons en place une dominance visuelle qui peut être mal latéralisée.

 

Trois dominances

           De récentes études montrent qu’il existe trois dominances oculaires :

  • La dominance de visée pour le tir à la carabine, à l’arc et qui doit permettre la lecture.

  • La dominance d’acuité liée comme son nom l’indique aux performances de chaque œil.

  • La dominance sensorielle lorsque l’information à traiter s’impose à un œil précis. Si votre œil droit est dominant et qu’un danger arrive dans votre champ visuel gauche (en voiture, un cycliste roule vers ce côté), l’œil gauche va prendre la dominance et envoyer les bonnes données au cerveau pour vous faire éviter l’accident !

          La dominance est de fait ajustable, et l’on peut apprendre à changer de dominance pour corriger un problème de lecture ou améliorer une compétence. C’est ce que je fais en neuro-coaching individuel ou en coaching de groupe.

 

La clé du problème

           Pour lire correctement, il est nécessaire que l’œil dominant soit en lien direct avec l’hémisphère du détail. La clé du problème est là. Où se situe cet hémisphère ? À gauche pour une majorité de personnes, mais peut-être à droite  pour une minorité non négligeable. Quelle importance ? L’hémisphère du détail permet le déchiffrement de la lecture, il possède un module spécifique appelé en neurosciences : « la boîte à mots ». C’est là que débute l’analyse des phonèmes (les sons) pour arriver à la reconnaissance des mots (leur sens pris individuellement). Lorsque tous les mots d’une phrase ont été identifiés alors le transfert dans l’hémisphère du global s’effectue, dès lors le paquet de mots va trouver un sens ! C’est le temps de la compréhension. En cas de stress, pas de communication entre les hémisphères ! On assiste à une lecture « idiote » ! Si l’œil dominant est relié à l’hémisphère du global : pas de module de déchiffrement, c'est ainsi que commence le calvaire des dyslexiques, car le cerveau cherche ce module de déchiffrement au mauvais endroit. Cette présentation est simplifiée, mais opérante.     

          L’analyse fine du travail des hémirétines est décortiquée dans mon ouvrage pour comprendre comment s’établit la dominance oculaire.

 

Cerveau droit ? Cerveau gauche ?

           On a trop caricaturé cette démarche, il est illusoire de parler de cerveau droit, car en fait on ne sait pas à l’avance comment sont positionnés les deux hémisphères. Où est celui du détail qui déchiffre la lecture, mais aussi qui calcule, qui retient l’orthographe ou permet de travailler le solfège, le côté de la logique et de l’analyse…? Et où se situe l’hémisphère du global qui donne le sens à la phrase, mais aussi qui permet de chanter juste (sans connaître parfois le solfège), fait la synthèse d’une étude et surtout développe une imagination souvent débordante…  

           Le travail des hémisphères est un véritable jeu de ping-pong et les deux se complètent constamment sauf dans les situations de stress !

 

Trouver sa carte

            Le Graal, c’est d’établir la carte mentale ! Je le fais systématiquement même en conférence avec plusieurs centaines de personnes. Celle-ci doit positionner les hémisphères du détail et du global ainsi que les entrées sensorielles à mettre en œuvre. Certains droitiers sont en fait de faux gauchers, comme ici Theo.

            Pour un dyslexique, savoir que l’hémisphère du détail est à droite (par exemple) ouvre la voie royale naturelle. Par un travail de rééducation adapté, cette voie royale se met en place progressivement pour se fortifier et finalement s’imposer définitivement.

 

Effacer la dyslexie 

           Oui on peut guérir de la dyslexie ! En fait comme ce n’est pas une maladie, la rééducation va l’effacer tout simplement. En 3 mois, il est possible de s’en séparer.

            Dans un premier temps, le travail consiste à déterminer la carte mentale. Savoir comment sont organisées les différentes entrées sensorielles. C’est la partie qui demande le plus d’expertise. Ensuite vient le temps de la rééducation. Ce qui est génial, c’est de voir les progrès rapides qui se succèdent et qui sont renforcés par une meilleure estime de soi. Tout ce qui était lent et difficile devient tout à coup rapide et facile !

           Y a-t-il un âge limite pour effectuer ce travail de correction ? Non, aucun ! En fait le cerveau est extrêmement malléable. Évidemment, plus on est jeune plus c’est facile mais même les adultes peuvent se libérer de ce trouble.

            Si vous êtes sceptiques, je vous invite à lire mon livre « Piloter votre cerveau » ! En tout cas, je serais heureux d’en parler avec vous. N’hésitez pas à me contacter.

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